Ma prière t’appelle
Ton souvenir hante mes jours et veille dans mes nuits sans sommeil. Car avec tes yeux remplit de sourire, je me noie dans ta lumière et tes lèvres que je ne peux regarder sans avoir envie de les meurtrir de baisers me bouleversent. Mais ton amour qui m’abandonne s’éloigne de moi comme une barque sur un rivage glacé.
Jamais tu ne viens, ma demeure n’est qu’un abri solitaire où le temps y a tissé son lit d’heures sombres. Le soleil laisse entrer à ma fenêtre, quelques rayons perdus. Et la gorge nouée de tristesse, je crie vers toi, je t’appelle.
Pourquoi mon amour, ne m’aimes-tu pas ? Pourquoi ses autres, tu les aimes ? La douleur m’étreint et me brise. J’ai tellement mal. J’ai tellement prié, espéré, supplié et imploré Dieu mais toi, tu m’as ignorée.
Le bonheur pose dans ton cœur des jardins de fleurs et dans le mien, il étend son voile de brume. Mon amour, pourquoi me laisses-tu dans l’ignorance ? C’est une douleur qui ne guérit pas. Ô dis-moi pourquoi ? Es-tu donc si heureux ? Vois, ma foi s’en est allé dans les recoins obscurs de ma mémoire et je cri encore et encore, entendras-tu enfin un jour ma prière qui t’appelle.
Quand est-ce sera ce jour ? Demain, après demain, ou le dix sept octobre ? Devrai-je encore mourir pour la millième fois ? Dis moi non amour. ©Janedeau
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