Seul, tu me tiens captive en
ta pensée et j’implore le miroir des cieux de mettre en ton cœur, le chant de
mes rêves. Le plus beaux car il proclame ta beauté intérieure.
Mais sous les nuages, ton ombre
se faufile et je ne te vois pas. Le soleil bercé par le vent illumine tes yeux,
je le sais. Le bonheur te conduit sur les routes.
Le cœur lourd, je te
cherche dans la brume du soir où dorment les étoiles. Je te cherche sur la
croisée des chemins suivant tes pas. Mais jamais je ne
rencontre ton image à l’horizon des heures.
Le temps se sauve à l’approche
de la nuit marquant ma peine. Le ruisseau tari sur mes
joues laisse des sillons vides. Tu n’as pas en toi, l’amour. Je ne suis que quelconque
amoureuse perdue dans la mêlée de tes
sentiers battus.
Viens donc, viens ô
charmant amour qui a lu tous mes mots d’amour. Viens dans la brunante du soir
éclairer le ciel endormi dans les étoiles. Les yeux fermés sur ton souvenir, ton
regard m’apparait, il est bien le plus beau. Je m’en souviens comme si c’était
hier.
Viens, tu enivres mon cœur.
Dans tes yeux, tes sourires radieux m’enflamment, j’ai l’âme qui ne chavire
rien qu’à penser à toi. Sur ton épaule, le soleil
blotti me berce dans les songes.Je
langui de tes bras, de ta chaleur, de ton amour.
Viens, avant que ne pleure
la nuit sans toi. Le sommeil dans la brume de ma raison fuit à ta pensée. Je dis
ton nom jusqu’à ce que tu viennes dans mon rêve. Ta bouche est meilleure qu’un
vin doux ou un fruit sauvage. Les saisons recouvertes d’automne n’ont de beaux
jours que si tu es heureux. Emporte-moi dans ton cœur, je veux être ta femme.
Viens mon charmant amour,
mon bien-aimé, ta voix porte tous les accords des guitares. Tu es le vent de mes
désirs. Ta fontaine des rêves m’abreuve et me fait oublier tous mes maux et ce
monde fou autour de nous. Vois chaque jour, je meurs un peu plus sans toi.
Dans le sommeil des
champs, ce soir, tout repose dans le silence. Les oiseaux cachés ne chantent
plus. Une paix inégalable descend sur les flots de ta rivière bleue coulant
dans veines.
Après ses torrents de
pluie versés, l’âme recueillie, j’ai promené, toute la journée, ma pensée en
ton souvenir. J’ai senti que toi aussi, tu pensais à moi. Le cœur enivré, j’ai
vu les sourires dans tes yeux et le soleil courir sur ton épaule.Émue, je me suis baignée dans l’eau pur de tes yeux.
Malgré ce temps maussade, tout l’azur resplendissait de verdure, les fleurs couvertes
de leur parure étincelaient de beauté. Par toi, tout s’embellissait.
Mon amour, les étoiles ce
soir, n’habitent que mes yeux. Mais je sais qu’elles cherchent aussi les tiens.
Viens que je partage avec toi, que tes lèvres soupirent sous mes baisers. Car
je n’aime que toi et je ne veux que toi.
Ô que j’aime à te voir
dans les rêves. Dans tes yeux, les étoiles abondent comme la rivière rafraîchissant
ton île. L’onde sous ma paupière m’apporte ton reflet.Ton image enchante mon cœur etmême les
colombes sous la cime des cieux, chantent ton nom.
Le vent dans ses ramures
me murmure des mots doux prolongeant mes songes. Je te vois comme l’oiseau
volant sur la mer, ô si doux spectacle! Tu habites ma pensée et ta voix pose
ses accords sur mon cœur. Cet enchantement me grise d’ivresse.
Ah que je voudrais remplir
mes yeux de toi, m’endormir bercée par ta voix. Vivre un grand amour qui me
ferait chavirer dans tes bras. Je
voudrais prendre ta main et te dire oui je le veux.
Hélas, tu ne viens pas, oh
pourquoi me refuses-tu ce bonheur ? Je ne comprends pas.Pour te voir et survivre, je n’ai que mes
rêves mon amour.
Ton image comme un songe brûlant
me poursuit au fond de mon cœur. En mes yeux le retour des rives du soleil t’appelle
silencieusement. Ce chant du jour berce
la brise de l’aurore qui défait ses voiles de la nuit. On dirait un vaisseau
qui s’éloigne dans les blanches voluptés des nués.
Assise à ma fenêtre, imprégnée
de ton souvenir, je pense à toi. Tu es parti sur les routes d’exil sans dire un
mot et mon amour redemande encore ta présence.
Je t’écris d’innombrable feuillets
d’amour que seul le vent abandonné peut te rapporter. Dans mes yeux, des torrents
de pluies s’amoncellent. Et mes pensées voyageant dans les sphères du passé soulèvent
des naufrages. À me rappeler certaines
paroles, j’ai le cœur brisé.
Comme l’onde d’un grand fleuve
échoué sur les rivages, gronde mon coeur.Je vais ici et là sans but ou je demeure sur place à n’avoir plus envie
de rien ni même de sortir. De vallée en vallée et de l’aube au crépuscule, aucun
bonheur ne m’attend.
Ton image comme un songe
brûlant, le plus beau, enchante mes yeux et dessine ton reflet. Vois je n’ai
que mon amour pour toi pour te voir et me perde dans les étoiles. Oh Dieu qui en est témoin, entend ma prière, vois
comme jour et nuit, je t’implore de mette dans son cœur, des sentiments d’amour
et le ramener auprès de moi.
Chaque jour, avec
espérance, je veille et je l’attends. Ô Serge me donneras-tu ta main ?
Pour entendre chanter ton cœur, il me faut des sons romantiques descendant de la montagne entendant
frémir les bouleaux. Je veux voir l’aurore s’abreuver
de rosée comme moi à tes lèvres.
Cet harmonieux rêve de toi
illumine mes yeux d’un doux soleil emportant la lune, reine des nuits, se poser
sur ton image. Je veux la garder, l’ensevelir dans mon cœur comme le plus
précieux des trésors. N’avoir cesse de
poursuivre sa longue chevauchée d’or dans la trainée de mousse blanche des
nuages qui marque mon rêve de toi.
Troublée par ses agréables
délices, je ne sais plus trop qui je suis. Je suis la mer. La mer
déroulant sous ses pieds, des vagues d’écume. Je sillonne l’océan sans rivage,
cherchant ton île où accoster. Oh mon amour, rappelles-toi notre première rencontre
comme je t’ai aimé. Je n’avais jamais emmené quelqu’un suivre le chemin de mes
nuits. Chaque matin désormais, l’aurore dans
ses nuées de roses marque ton nom,
Je ne peux t’oublier ni
cesser de t’écrire des mots d’amour. Car sur ma route remplit de ta mémoire, j’ai
imprimé ta présence et tes yeux. La beauté des saisons a bercé l’automne qui a jeté
l’ancre en mon port. Depuis, mon cœur t’appelle.
Tu es le vent mon
bien-aimé, tu m’apportes le secret des brises quand la chaleur qui descend du
ciel m’envahit. Toi aussi tu invoques l’écho de crier mon nom. Tes silences momentanés
dont je suis seule à entendre, me parlent d’amour et réjouissent mon âme.
Maintenant je sais qu’un
jour tu viendras à ma rencontre, que tu plongeras ton regard dans mes yeux et déroberas
sa lumière.
Ô parle-moi, parle-moi mon amour. Je veux entendre ta voix, je veux te voir, J'ai tant besoin de toi. Besoin de partager tes désirs et tes rêves.
Sous le feuillage ému de l’après-midi,
j’ai promené mon regard sur l’ivresse des petits passereaux. Les ailes du vent dans
le soir qui s’avance, se sont apaisées.
Dans mon cœur, la rumeur de
l’ombre impénétrable éveille dans ma mémoire, ton image. Je revois dans tes
yeux, l’amour étinceler.
Et sur tes lèvres, le
sourire et la rose rêvasser dans un instant de délicieux bonheur. Le chant d’amour
que ta bouche rend si mélodieux, je l’ai encore entendu.
J’ai pensé à toi se
promenant sur les grandes aires des routes, t’arrêtant parfois parler à des
inconnus. Mais dans mon âme, un flot de tristesse gonfle les nuages passant sur
mon front. J’ai droit à ne t’apercevoir que parfois et à n’entendre que tes
silences.
Où est ta voix, celle que
j’aimais ?Pourquoi m’en prives-tu ? Le temps qui vagabonde
sent les rigueurs de l’hiver. J’ai le cœur meurtrie et blessé cherchant sur des
îles abandonnées, un mirage portant ton nom.
Pourquoi dois-je mourir
cent fois dans des nuits éternelles sans toi. ? Que me reproches-tu donc ? Mon
amour pour toi était-il trop brûlant ? Sans ta main pour me guider, je me perds
sousla voute des cieux. Ma peine en ce dimanche tourmenté, m’a
emprisonnée dans des tourments ténébreux..
J’attends toujours un mot
de toi. Et ta voix pour revivre.