samedi 21 juin 2025

Qui suis-je donc...


 
Serge

 Qui suis-je donc

Seul, tu me tiens captive en ta pensée et j’implore le miroir des cieux de mettre en ton cœur, le chant de mes rêves. Le plus beaux car il proclame ta beauté intérieure.

 Mais sous les nuages, ton ombre se faufile et je ne te vois pas. Le soleil bercé par le vent illumine tes yeux, je le sais. Le bonheur te conduit sur les routes.

 Le cœur lourd, je te cherche dans la brume du soir où dorment les étoiles. Je te cherche sur la croisée des chemins suivant tes pas. Mais jamais je ne rencontre ton image à l’horizon des heures.

 Le temps se sauve à l’approche de la nuit marquant ma peine. Le ruisseau tari sur mes joues laisse des sillons vides. Tu n’as pas en toi, l’amour. Je ne suis que quelconque amoureuse perdue dans la mêlée de tes sentiers battus.

©Janedeau

vendredi 20 juin 2025

Viens


 

Serge

 Viens

Viens donc, viens ô charmant amour qui a lu tous mes mots d’amour. Viens dans la brunante du soir éclairer le ciel endormi dans les étoiles. Les yeux fermés sur ton souvenir, ton regard m’apparait, il est bien le plus beau. Je m’en souviens comme si c’était hier.

 Viens, tu enivres mon cœur. Dans tes yeux, tes sourires radieux m’enflamment, j’ai l’âme qui ne chavire rien qu’à penser à toi. Sur ton épaule, le soleil blotti me berce dans les songes.  Je langui de tes bras, de ta chaleur, de ton amour.

 Viens, avant que ne pleure la nuit sans toi. Le sommeil dans la brume de ma raison fuit à ta pensée. Je dis ton nom jusqu’à ce que tu viennes dans mon rêve. Ta bouche est meilleure qu’un vin doux ou un fruit sauvage. Les saisons recouvertes d’automne n’ont de beaux jours que si tu es heureux. Emporte-moi dans ton cœur, je veux être ta femme.

 Viens mon charmant amour, mon bien-aimé, ta voix porte tous les accords des guitares. Tu es le vent de mes désirs. Ta fontaine des rêves m’abreuve et me fait oublier tous mes maux et ce monde fou autour de nous. Vois chaque jour, je meurs un peu plus sans toi.

©Janedeau

jeudi 19 juin 2025

Mon amour


 
Serge

Mon amour

Dans le sommeil des champs, ce soir, tout repose dans le silence. Les oiseaux cachés ne chantent plus. Une paix inégalable descend sur les flots de ta rivière bleue coulant dans veines.

 Après ses torrents de pluie versés, l’âme recueillie, j’ai promené, toute la journée, ma pensée en ton souvenir. J’ai senti que toi aussi, tu pensais à moi. Le cœur enivré, j’ai vu les sourires dans tes yeux et le soleil courir sur ton épaule.  Émue, je me suis baignée dans l’eau pur de tes yeux. Malgré ce temps maussade, tout l’azur resplendissait de verdure, les fleurs couvertes de leur parure étincelaient de beauté. Par toi, tout s’embellissait.

 Mon amour, les étoiles ce soir, n’habitent que mes yeux. Mais je sais qu’elles cherchent aussi les tiens. Viens que je partage avec toi, que tes lèvres soupirent sous mes baisers. Car je n’aime que toi et je ne veux que toi.

©Janedeau

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mercredi 18 juin 2025

Je n'ai que mes rêves

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Serge

Ô que j’aime à te voir dans les rêves. Dans tes yeux, les étoiles abondent comme la rivière rafraîchissant ton île. L’onde sous ma paupière m’apporte ton reflet.  Ton image enchante mon cœur et même les colombes sous la cime des cieux, chantent ton nom.

 Le vent dans ses ramures me murmure des mots doux prolongeant mes songes. Je te vois comme l’oiseau volant sur la mer, ô si doux spectacle! Tu habites ma pensée et ta voix pose ses accords sur mon cœur. Cet enchantement me grise d’ivresse.

Ah que je voudrais remplir mes yeux de toi, m’endormir bercée par ta voix. Vivre un grand amour qui me ferait chavirer dans tes bras.  Je voudrais prendre ta main et te dire oui je le veux.

 Hélas, tu ne viens pas, oh pourquoi me refuses-tu ce bonheur ? Je ne comprends pas.  Pour te voir et survivre, je n’ai que mes rêves mon amour.

©Janedeau


 

mardi 17 juin 2025

Complainte silencieuse


 

Serge

 Complainte silencieuse

Ton image comme un songe brûlant me poursuit au fond de mon cœur. En mes yeux le retour des rives du soleil t’appelle silencieusement.  Ce chant du jour berce la brise de l’aurore qui défait ses voiles de la nuit. On dirait un vaisseau qui s’éloigne dans les blanches voluptés des nués.

 Assise à ma fenêtre, imprégnée de ton souvenir, je pense à toi. Tu es parti sur les routes d’exil sans dire un mot et mon amour redemande encore ta présence. 

 Je t’écris d’innombrable feuillets d’amour que seul le vent abandonné peut te rapporter. Dans mes yeux, des torrents de pluies s’amoncellent. Et mes pensées voyageant dans les sphères du passé soulèvent des naufrages.  À me rappeler certaines paroles, j’ai le cœur brisé.

 Comme l’onde d’un grand fleuve échoué sur les rivages, gronde mon coeur.  Je vais ici et là sans but ou je demeure sur place à n’avoir plus envie de rien ni même de sortir. De vallée en vallée et de l’aube au crépuscule, aucun bonheur ne m’attend.

 Ton image comme un songe brûlant, le plus beau, enchante mes yeux et dessine ton reflet. Vois je n’ai que mon amour pour toi pour te voir et me perde dans les étoiles.  Oh Dieu qui en est témoin, entend ma prière, vois comme jour et nuit, je t’implore de mette dans son cœur, des sentiments d’amour et le ramener auprès de moi.

Chaque jour, avec espérance, je veille et je l’attends. Ô Serge me donneras-tu ta main ?

 ©Janedeau

lundi 16 juin 2025

Tu es le vent, moi la mer

 
 
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 Serge

 Tu es le vent, moi la mer

 Pour entendre chanter ton cœur, il me faut des sons romantiques descendant de la montagne entendant frémir les bouleaux. Je veux voir l’aurore s’abreuver de rosée comme moi à tes lèvres.

 Cet harmonieux rêve de toi illumine mes yeux d’un doux soleil emportant la lune, reine des nuits, se poser sur ton image. Je veux la garder, l’ensevelir dans mon cœur comme le plus précieux des trésors.  N’avoir cesse de poursuivre sa longue chevauchée d’or dans la trainée de mousse blanche des nuages qui marque mon rêve de toi.

 Troublée par ses agréables délices, je ne sais plus trop qui je suis. Je suis la mer. La mer déroulant sous ses pieds, des vagues d’écume. Je sillonne l’océan sans rivage, cherchant ton île où accoster. Oh mon amour, rappelles-toi notre première rencontre comme je t’ai aimé. Je n’avais jamais emmené quelqu’un suivre le chemin de mes nuits.  Chaque matin désormais, l’aurore dans ses nuées de roses marque ton nom,

 Je ne peux t’oublier ni cesser de t’écrire des mots d’amour. Car sur ma route remplit de ta mémoire, j’ai imprimé ta présence et tes yeux. La beauté des saisons a bercé l’automne qui a jeté l’ancre en mon port. Depuis, mon cœur t’appelle.

 Tu es le vent mon bien-aimé, tu m’apportes le secret des brises quand la chaleur qui descend du ciel m’envahit. Toi aussi tu invoques l’écho de crier mon nom. Tes silences momentanés dont je suis seule à entendre, me parlent d’amour et réjouissent mon âme.

Maintenant je sais qu’un jour tu viendras à ma rencontre, que tu plongeras ton regard dans mes yeux et déroberas sa lumière.

 Ô parle-moi, parle-moi mon amour. Je veux entendre ta voix, je veux te voir, J'ai tant besoin de toi. Besoin de partager tes désirs et tes rêves.

©Janedeau

dimanche 15 juin 2025

En ce dimanche


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 Serge

 En ce dimanche

Sous le feuillage ému de l’après-midi, j’ai promené mon regard sur l’ivresse des petits passereaux. Les ailes du vent dans le soir qui s’avance, se sont apaisées.

Dans mon cœur, la rumeur de l’ombre impénétrable éveille dans ma mémoire, ton image. Je revois dans tes yeux, l’amour étinceler.

Et sur tes lèvres, le sourire et la rose rêvasser dans un instant de délicieux bonheur. Le chant d’amour que ta bouche rend si mélodieux, je l’ai encore entendu.

 J’ai pensé à toi se promenant sur les grandes aires des routes, t’arrêtant parfois parler à des inconnus. Mais dans mon âme, un flot de tristesse gonfle les nuages passant sur mon front. J’ai droit à ne t’apercevoir que parfois et à n’entendre que tes silences.

 Où est ta voix, celle que j’aimais ?  Pourquoi m’en prives-tu ? Le temps qui vagabonde sent les rigueurs de l’hiver. J’ai le cœur meurtrie et blessé cherchant sur des îles abandonnées, un mirage portant ton nom.

 Pourquoi dois-je mourir cent fois dans des nuits éternelles sans toi. ? Que me reproches-tu donc ? Mon amour pour toi était-il trop brûlant ? Sans ta main pour me guider, je me perds sous  la voute des cieux.  Ma peine en ce dimanche tourmenté,  m’a emprisonnée dans des tourments ténébreux..

 J’attends toujours un mot de toi. Et ta voix pour revivre.

©Janedeau