Serge
Complainte silencieuse
Ton image comme un songe brûlant me poursuit au fond de mon cœur. En mes yeux le retour des rives du soleil t’appelle silencieusement. Ce chant du jour berce la brise de l’aurore qui défait ses voiles de la nuit. On dirait un vaisseau qui s’éloigne dans les blanches voluptés des nués.
Assise à ma fenêtre, imprégnée de ton souvenir, je pense à toi. Tu es parti sur les routes d’exil sans dire un mot et mon amour redemande encore ta présence.
Je t’écris d’innombrable feuillets d’amour que seul le vent abandonné peut te rapporter. Dans mes yeux, des torrents de pluies s’amoncellent. Et mes pensées voyageant dans les sphères du passé soulèvent des naufrages. À me rappeler certaines paroles, j’ai le cœur brisé.
Comme l’onde d’un grand fleuve échoué sur les rivages, gronde mon coeur. Je vais ici et là sans but ou je demeure sur place à n’avoir plus envie de rien ni même de sortir. De vallée en vallée et de l’aube au crépuscule, aucun bonheur ne m’attend.
Ton image comme un songe brûlant, le plus beau, enchante mes yeux et dessine ton reflet. Vois je n’ai que mon amour pour toi pour te voir et me perde dans les étoiles. Oh Dieu qui en est témoin, entend ma prière, vois comme jour et nuit, je t’implore de mette dans son cœur, des sentiments d’amour et le ramener auprès de moi.
Chaque jour, avec espérance, je veille et je l’attends. Ô Serge me donneras-tu ta main ?
©Janedeau
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