Serge
Si
tu pouvais m’aimer
Comme toi, je suis à part des autres, toujours seule, je voyage la tête dans les nuages. Tu occupes mes pensées. Tu es mon gîte, mon refuge. Et c’est au grenier des souvenirs que je m’enfonce dans le pli des roulants de la nuit.
Je te retrouve ancré à mon ile déserte. Tu as dans les yeux la couleur des ciels d’été. Sur ton épaule, le soleil se prélasse et j’oublie la froidure de l’hiver étendu à mes pieds. Ton rêve m’ensorcelle et tes lèvres portent le goût des fruits sauvages. Oh comme j’aime ses moments euphoriques où glisse ton image sur les miroirs de mon âme. La nuit s’éternise au berceau des enchantements.
Il fait noir, il fait sombre mais tu viens vers moi avec des sourires au fond de tes yeux et je ressens la caresse de tes mains. Sur mon front, ton nom est imprimé. Ô vois, je ne peux oublier ce long chemin où les yeux noyés dans les tiens m’emportent à la dérive.
Tu es mon ile bleue, où il ne pleut jamais. Seule la rosée des matins alimente la terre. C’est toujours à ta pensée que je m’abreuve de nectar divin Ton image dans la prairie de mes rêves me grise. Ta voix dans le lointain me parvient dans l’écho du soir. Et j’ai pour toi, tous les vents du désir. Mon cœur t’appelle, te supplie et t’implore.
Écoute, vois comme mon amour pour toi ne s’est jamais éteint. Tu es comme un feu qui s’embrase dans mes veines. Tu es pour moi l’étoile d’un beau clair de lune. Tu es l’ivresse dans tous les chants d’amour murmurée au fond de mon cœur. Tu es cet être à part dont j’ai toujours rêvé. Entends ma supplique, je ne veux que toi.
©Janedeau
