Si longue attente

 

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Serge

Si longue attente

Sur les bords du jour quand l’aurore frisonne, la nuit s’enfuit sous les premiers rayons de clarté. Ton image me revient en mémoire.

 Le bleu du ciel libéré des ténèbres appelle le soleil. Seule à ma fenêtre, je pense à toi. Sur quelles routes te conduiront, en ce jour, tes désirs de liberté ? À qui offriras-tu tes sourires ?  Mettras-tu des étoiles dans d’autres yeux ?

 Je suis là tu sais et je n’ai rien, ce n’est que désert dans mon cœur, je noie ma peine dans les heures qui avancent. Pourtant c’est moi seule qui langui de toi.

 Comment peux-tu demeurer si impassible à ma douleur mon hypersensible amour ? Comment ses autres ont -ils fait pour te captiver autant ? Ont-ils dérobé ton cœur qui était mien ?

 Chaque jour, je reste prostrer dans les rêves. Les naufrages m’emportent en des tempêtes de pluie. J’appelle alors ton soleil pour qu’il réchauffe mon cœur. Chaque jour, je dépose à la fontaine miraculeuse, des vœux pour te voir.

 Viendras-tu enfin sur ma route du destin ?  Écriras-tu un jour, le bonheur sur mon front ? Partageras-tu avec moi tes émois ? Cette attente est si longue que mon cœur s’enfonce toujours un peu plus dans les tourments et les regrets.

 L’amour au fond de mon cœur ne porte que ton nom. Peux-tu le comprendre mon grand amour?                                                                                 ©Janedeau

 

Des pages d'amour

Serge

 

Des pages d’amour

Les pages de notre amour effleurent mes pensées. En fermant les yeux, c’est l’abri de ton cœur que je cherche et qui m’habillera de soleil. Tes regards imprimés dans mes songes se faufilent sur l’onde du crépuscule et le rêve n’est pas loin, il m’emportera dans l’intimité de nos deux corps enlacés qui vogueront sur des voiles de brume.

 Tends-moi les bras, je veux que dure toujours ce rêve doux. Que tes baisers parcourent les chemins du frisson. Emmène-moi encore dans l’île de tes yeux. Je veux sur l’onde de ta vague amoureuse me perdre dans les étoiles. L’horizon du ciel mets dans mon âme d’infinis délices.

 Aime-moi-même si tu es loin. Je vogue sur ta rivière bleue et descend les courants de l’ivresse. Quatre ans déjà sans toi que je meure un peu plus chaque jour, que les vents du désir grondent en mon cœur.  J’attends toujours ton retour au bercail. Ton nom ne quitte jamais mes lèvres. Vois l’écho des vents se répercute jusqu’à dans ta mémoire. Entends mon cœur qui t’appelle.

 Les jours avancent dans les habitudes. Et le soleil endormi sur ton épaule m’implore d’être ton amante. Compagne sensible et délicate qui languie de ton amour. Viens, n’attends pas que les jours sombrent dans l'inexistance.                   ©Janedeau

 

Garde-moi dans ton coeur

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Serge

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Garde-moi dans ton coeur

 Ce que j’ai dans le cœur ce soir, c’est une brise d’arôme de soleil. L’harmonie s’étend dans le courant des heures que tu côtoies. As-tu laissé des étoiles glissées dans d’autres yeux ? C’est ton bonheur échappé qui folâtre dans mes pensées.  

 Juste à côté, j’erre seule au milieu des iles d’herbes. L’âme perdue, je m’enfonce dans les boisés avec la lune pour compagne.

 Je pense à toi mais toi, penses-tu à moi ? j’ai encore en mémoire notre correspondance de rêve et des mots merveilleux. Je me rappelle comme m’enchantait ce soleil sur ton épaule, ses sourires dans tes yeux et ses bateaux ivres m’enivrant de vagues d’amour.

 Mais ce soir, la tristesse m’étreint. La douleur me brise. Je cherche dans les rêves, un peu de toi et un peu de tes mots. Soudain ton visage m’apparaît, mon cœur bat plus vite. Ta pensée m’enivre. Reverrai-je encore une fois tes yeux mon amour?

  Je me demande si la fontaine aux vœux du Dieu très haut exaucera ma prière et te ramènera auprès de moi. C’est mon seul espoir qui m’aide à survivre.  Je voudrais pouvoir te toucher et entendre à nouveau ta voix. Dis-moi, m’aimeras-tu juste un peu pour me garder dans ton cœur ?                 ©Janedeau