samedi 7 juin 2025

La forêt au crépuscule

 


Serge
 
 

La forêt au crépuscule

 Dans la forêt au crépuscule, je vais seule m’y promener. Tout est calme et somptueux, c’est le festin des oiseaux chantant de gracieuses ritournelles. La nature qui s’offre à mon regard m’apporte une paix inégalable en étant au diapason avec ta pensée.

 Je pense encore à toi mon amour. Jamais tu ne quittes mes songes éveillés. Que fais-tu en cet instant où ma solitude s’immisce dans mes errances? Le temps si lourd me pénètre comme la froidure de l’hiver.

 Dans le marais, les fougères envahissent les primevères et les mangroves. Seule en ce petit coin perdu, je rêvasse. Je voudrais oublier toutes mes peines passées et ses longues années de souffrances. Je voudrais me blottir dans tes bras, goutter au nectar de tes baisers, ambroisie divine qui me ferait perdre la raison.

Ton nom sur mes lèvres est comme une huile bienfaisante glissant dans mon palais.  Je le dis si souvent que le vent ému, te cherche dans la mêlée des chemins pour te le rapporter afin que sans cesse, dans ta pensée,  tu me gardes près de toi.

 Tu es celui que j’attendais et que je voulais mon grand rêveur. Tous les bruits de la forêt murmurent ton nom, jusqu’aux faons aux dindons sauvages. J’ai l’âme toujours romantique parce que c’est toi qui me souffles le plus beau des chants d’amour.

 Oh n’entends-tu pas mon cœur esseulé qui agonise sans toi, oh pourquoi ne m’aimes-tu pas ? Pourquoi t’es-tu égaré dans un monde qui ne t’aime pas autant que moi ?

 Je donnerais au ciel de tes yeux des fleurs de lune qui répandent d’exquis parfums. Et des étoiles sur ta couche pour éclairer tes sourires. Oh mon grand amour, vois comme je t’aime. La musique de mon cœur est une harpe qui me plonge dans la plus intense des ivresses, tellement je t’aime.

©Janedeau

 

*Primevère et mangrove : plantes des marais

*Ambroisie : boisson des dieux

*Ta couche : synonyme littéraire de lit



Mon coeur ne bat que pour toi

 



vendredi 6 juin 2025

Solitude


 

Serge

 

Solitude

La solitude c’est ta compagne des jours qui t’emmène au gré des grands vents sur les routes parsemées de paysages d’une beauté incroyable. Les fleurs qui t’attendent au détour, vêtues de corsages pourpres, jaunes et blancs s’offrent au soleil de tes yeux. Comme elles sont belles courant parmi les herbes folles. Elles savent que tu les aimes.

 Moi, je suis aussi une fleur mais oubliée sans beauté, ton soleil a oublié de me contempler pour que je croisse. Vais-je mourir, je ne le sais pas.

Le soleil a déserté mes yeux et l’averse veut s’y glisser on dirait. Ma peine trop lourde en ce jour, me fait mal. Et tristes chantent les oiseaux des requiem qui font pleurer.

 Je suis seule le soir, au balcon des étoiles cherchant celles qui s’évaderont pour rejoindre tes yeux. Parce que tes yeux sont beaux, les plus beau de tout l’univers. Et ton cœur empreint de tendresse et de délicatesse soulève des vents d’allégresse.

 Jadis, je t’ai trouvé, ô pierre précieuse, mon trésor inestimable. Mais je ne sais de quelle folie, j’ai pris un sens contraire et je t’ai perdu. Depuis les regrets ne m’ont jamais quittée et seule ta pensée m’a fait survivre dans les rêves.

 Quand me remarquera-tu, humble lys des prairies que je suis. Pourrais-je aussi connaître le bonheur qui illumine tant tes yeux ? Sans cesse je te cherche et je défie le vent qui ne m’apporte que des épreuves. Mais jamais je n’abandonne, l’espérance est ma lutte.

 viens à ma rencontre et parle-moi, je veux entendre ta voix, croiser les chemins qui illuminent ton bonheur. Je veux imprimer sur tes lèvres une promesse d’avenir et d’éternité, devenir fleur d’une beauté captivante, me fiancer à ton âme et me plier, mon amour, à tous tes désirs.

©Janedeau

Ivresse


 



jeudi 5 juin 2025

Mes rivages poétiques

 

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Serge

Mes rivages poétiques

 Mes rivages poétiques abordent le tumulte des ruisseaux au printemps. Lorsqu’arrive le mois de mai, les ombres cachées sous les pierres dévoilent ton image, mon cœur palpite car je sais mon amour que c’est le soleil qui t’a choisi.

Les mots qui me viennent en mémoire m’apportent ta pensée et le plus beau des chants d’ivresse que je couche sur papier.  Tu es mon ciel d’été, habitant plus haut encore que la cime de mes rêves.

 Vois, comme tu es beau, mon incomparable amour pour que le soleil de mes rivages t’ait remarqué. Vois je t’écris encore de la couleur des arcs-en- ciel. Du vert émeraude des forêts luxuriantes passant aux rosées déposées comme des baisers sur tes lèvres.

 Majestueux comme le grand fleuve, tu as réalisé ton rêve, tu as dompté les vagues et dociles, elles t’ont amené jusqu’au bout du monde. Et aujourd’hui, moi je t’offre des gerbes d’amour, tu sais celles que tu cherchais tant.

 Accepteras-tu en mes rivages poétiques, mon cœur comme une offrande qui ne portent que ton nom, abordant le soleil qui dort sur ton épaule jetant dans mes yeux les mirages de ton reflet. Écoute, le vent de mes désirs n’appelle que toi.

 Viendras-tu enfin me dire que tu m’aimes ?

 ©Janedeau