samedi 14 juin 2025

Rêverie

 


Serge

 Dans ma rêverie

Absorbée dans ma rêverie, je me promenais et contemplais les arbres de mon jardin chargé de rouge-gorge et de pinsons chantant des chants mélodieux.

C’est à toi que je pense, ô mon bien-aimé, couché sur un doux lit de verdure. Tout près du lac, les rives sauvages s’amassent sous des amoncellements de fougères. C’est ton image que je vois les yeux fermés et j’en éprouve comme une sorte d’extase.

 Je veux encore, au fond de mon asile, égarée ma pensée, te voir et éprouver ses frissons qui ne viennent que de toi quand tu fais chanter l’amour dans mon cœur.

 Vois, j’entends soupirer la cime des grands bouleaux blancs se disputant ton ombre à laquelle je veux me blottir. Un torrent de parfum d’été me parvient et tes yeux m’emportent sur les tentures de l’aurore, qui s’ouvre sur un clair matin langoureux.

 Comme je t’aime quand la brise brûlante de tes lèvres s’éveille sur l’onde de mes baisers. J’aime ton souffle qui langui de se rendre à la source des mille délices.  Le soleil et les étoiles dans tes yeux m’allument de mille feux étincelants.

 J’aime être enchainer à tes berges blanches m’aspergeant de ses tendres caresses. Et j’aime cette rivière bleue sous tes mains ondulant sous la vague des frissons. J’aime tes silences qui me disent je t’aime et tes voluptés qui me grisent d’enchantements.

 J’aime tes promenades solitaires quand ton ombre me retrouve. Quand tes yeux perdus dans les miens, éveillent dans mon cœur, les tambours de l’orage.  Quand je crois errer sur l’allée de tes songes, ta pensée me remplit d’exaltation.

 Ô ma douce rêverie, tu portes son nom, tu es comme un ruisseau argenté qui longe les rivages de mon bien-aimé. Quand me transmettras-tu un message céleste m’accordant la demande de mon cœur, quand viendra-t-il habité l’été qui foisonne en mon âme ? Je l'aime et je veux qu'il me revienne.

©Janedeau

 


 

 * S’amasser : réunir plusieurs choses

* Amoncellement : entassement, accumulation

* asile : synonyme de jardin

* foisonner : abonder, être en abondance


vendredi 13 juin 2025

Je n'attends que toi

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Serge

Attente

La nature toute entière t’attend dans les boisés rêveurs de mon cœur. Jusqu’au creux des montagnes, elle chante des cantiques que le vent disperse agréablement à l’horizon des grands prés du ciel. 

 Ta voix grave et mélodieuse me parvient faisant frémir l’amour qui germe encore en moi.  Le soleil aux sublimes boutons d’or serpente les rivières de mon âme, allouant dans mon cœur, ses mille accords.

 Mon grand amour, je t’aime plus que l’été qui vient boire à la marée des beaux jours et plus que le printemps qui fait son nid aux cimes des arbres. Les lilas mauves frissonnent quand tu lis mes pages d’amour et que tu t'empares des baisers que je t'envoie dans les rêves.

Vois c’est toujours ton nom d’écrit qui m’emporte dans les songes d’un autre temps et ton image qui me fait vibrer réveille l’amour en moi. Comment ne pas te couvrir de mots d’amour alors que tu es celui qui dépasse toute la beauté intarissable de l’onde qui s’écoule dans les grandes artères océaniques de mon cœur.

 Chaque soir qui tombe, je m’émerveille marchant dans l’allée du ciel contemplant le cortège d’étoiles qui ravive le souvenir des sourires de tes yeux allumant dans les miens, la flamme d’un brasier.

Le cœur ému par ta tendresse, je me perds dans des vagues d’amour ne pensant et ne désirant que toi.

©Janedeau




 

Nous deux

 



jeudi 12 juin 2025

Je ne vois que toi


 .

Serge

Je ne vois que toi

Sur la chevelure du soir, les étoiles s’invitent aux rivages des rêves. L’horizon du ciel me montre l’ombre d’un mirage. Éveillée, le désert m’engloutis dans de profondes pensées.

 Je ne vois que toi dans la prairie des ombres fugitives. J’explore chaque recoin des mille fleurs où le vent t’a bercé dans des lits empourprés, d’or et d’azur. 

 Je voudrais que ton âme enchâssée à la mienne se fondent sous l’ombre du vieux chêne. Que ses racines nous lient comme lianes. Je voudrais que le soleil s’enivre à la source de ton amour où j’aspire, boire à la fontaine de tes griseries, les délicieuses rêveries.

 Mon grand amour, tu es. Tu me fais croître dans la beauté des jardins.  Je suis une rose émerveillée s’épanchant au bras de ton image. Quand brille sous tes cils, l’exaltation, je suis inondée d’ivresse. Mon cœur qui palpite se replis dans les grottes amoureuses de ton regard attendant que l’amour coulant à grand flot, verse au calice de mes lèvres, des ondées de bonheur.

 Quand viendras-tu faire frémir les cieux ? Les torrents de rosée, de l’aube au crépuscule parcourent les immenses étendus imprégnés de mes sentiments amoureux. Tu es mon glorieux chevalier, mon compagnon assis aux puits où rampent les vœux.    

 Je n’ai que sous l’affront du temps et des heures oubliées, les sourires de tes yeux qui m’emportent dormir sur ton île bien-aimée. Je n’ai que ton image gravée à jamais dans ma tête pour te voir et t’aimer dans les rêves.

 La nature toute entière malgré sa sublime beauté entend dans les coulisses éternelles, mes pleurs silencieux. Tu me manques tellement.

©Janedeau

 

*Exaltation : État de surexcitation psychologique habituellement associé à l'euphorie