Serge

La voie du cœur

 Le soir vient comme vient le jour où à chaque instant, je m’égare avec ta pensée. Priant toujours que tu reviennes vers moi.  Le cœur enchâssé à ton image, je me fonds dans un beau paysage où l’été porte des ivresses. La tendresse se lit dans ton regard. Tes souries me chavirent. J’ai l’âme qui divague dans l’océan de tes yeux. En bateau ivre, je navigue à tes côtés.

 Toutes les prairies exaltent de fleurs radieuses sous ce vent d’amour qui porte ton nom. Le ciel bleu dépose pour toi, ses braises de soleil qui viennent me réchauffer. Dans l’errance, ta pensée me grise.  C’est avec toi que je fais le tour du monde, que je prends place dans la chaumière du bonheur.

 Au bal des oiseaux, l’été récite des psaumes pour toucher ton cœur. Même les arbres aux immenses feuillages battent des ailes s’épanchant sur ton ombre. Dans les pages de notre amour, je croise toujours tes chemins et l’aube trace pour nous un bel avenir. Vois, je n’ai que toi dans mes désirs et dans mes rêves.  Mon amour, je fais le serment de t’aimer toujours.

©Janedeau

 

La musique du coeur

 

Serge

 

La musique du cœur

Reviendras-tu frapper à ma porte, rallumer le flambeau des ruelles de mon cœur. Il fait noir sur les chemins du désespoir. Perdue, je cherche dans les ténèbres, une lueur d’espoir qui me conduira jusqu’à toi.

Même aux randonnées de mes errances, j’ai l’âme qui vacille, entre le ciel et la terre. Je te cherche dans la voie lactée. Ton étoile entre dix mille galaxies, je l’ai trouvé et j’ai abordé sur tes mystérieux rivages.

Tu es mon amour, mon grand amour, pour toi j’écris sur les cartes du tendre. Je veux prendre ton visage entre mes mains, baiser tes lèvres dans un souffle divin.  Je veux enchâsser ton ombre à la mienne. Je veux m’emparer de ta main, et me blottir dans la chaleur de tes bras car sur ton épaule, dort le soleil.

Je veux entendre ta voix, capturer les ivresses du vent qui te frôle. L’été imprimé sur ton front m’appelle.  Vois dans tes yeux, le bonheur fait naître des étoiles, voit comme l’amour que je te porte s’étend dans la vallée où tous les oiseaux font la fête. Chaque jour, ton souvenir brûle en mes désirs de toi.

Tu es mon amour, mon grand amour, je te rejoins dans ta pensée. Et tu m’emportes dans ton rêve. Mon cœur est comme une île aux sablonneux rivages entourés de tous les océans du monde. Mon âme chante pour toi, des chants d’allégresse et de tendresse.

J’attends encore ce jour, où les bras chargés d’ivresse, tu viendras frapper à ma porte et me diras, je t’aime.  Tu dois venir car c’est la musique de mon cœur qui porte ton nom et qui t’appelle. Viens, ne tarde plus, je t’attends à l’orée des beaux jours du printemps où je te dirai, veux-tu m’épouser ?

©Janedeau

 

Tristesse

Serge

 Tristesse

Les jours passent poursuivant les nuits, jetant l’ancre aux rivages de ma solitude. Tapi au fond de mon cœur, l’hiver gèle mes larmes. Comment oublier ton image ? Ton ombre s’est cachée sous les pierres du ruisseau.

 Chaque jour, je t’ai attendu. Je t’ai cherché dans le néant des rêves.  J’ai crié, espéré, prier, supplier, implorer Dieu d’entendre ma demande, d’être clément envers moi.

 Mais tu es resté sourd à mon appel. Le vent dans sa rage, a étouffé ta voix.  Tu n’es pas venu, je ne t’ai pas vu ni entendu. Le cœur rempli de désespoir, je me suis emmurée dans ma prison de verre. Tu ne peux t’imaginer quelle douleur qui ne m’étreint ni comment j’ai le cœur brisé. La douceur du soleil m’a quitté. Et les étoiles dans tes yeux ont déserté mes rêves.

 Chaque lendemain qui vient me fait mourir toujours un peu plus. Je ne comprends pas. Nos correspondances si belles nous ont échappées dans la tempête des sentiments. Tu m’as je pense, juger. Je n’ai eu aucune autre chance. Tu es parti avec ses autres peut-être au cœur froid.

Je ne sais plus comment aimer ni que dire. Ni comment te revoir. Je suis enchaînée dans ce désir de toi. Tu es comme un feu qui courre dans mes veines, qui me consume petit à petit. Mais l'espoir au fond de mon cœur brûle toujours. Pour toi, je veux revivre !

©Janedeau