Tristesse

Serge

 Tristesse

Les jours passent poursuivant les nuits, jetant l’ancre aux rivages de ma solitude. Tapi au fond de mon cœur, l’hiver gèle mes larmes. Comment oublier ton image ? Ton ombre s’est cachée sous les pierres du ruisseau.

 Chaque jour, je t’ai attendu. Je t’ai cherché dans le néant des rêves.  J’ai crié, espéré, prier, supplier, implorer Dieu d’entendre ma demande, d’être clément envers moi.

 Mais tu es resté sourd à mon appel. Le vent dans sa rage, a étouffé ta voix.  Tu n’es pas venu, je ne t’ai pas vu ni entendu. Le cœur rempli de désespoir, je me suis emmurée dans ma prison de verre. Tu ne peux t’imaginer quelle douleur qui ne m’étreint ni comment j’ai le cœur brisé. La douceur du soleil m’a quitté. Et les étoiles dans tes yeux ont déserté mes rêves.

 Chaque lendemain qui vient me fait mourir toujours un peu plus. Je ne comprends pas. Nos correspondances si belles nous ont échappées dans la tempête des sentiments. Tu m’as je pense, juger. Je n’ai eu aucune autre chance. Tu es parti avec ses autres peut-être au cœur froid.

Je ne sais plus comment aimer ni que dire. Ni comment te revoir. Je suis enchaînée dans ce désir de toi. Tu es comme un feu qui courre dans mes veines, qui me consume petit à petit. Mais l'espoir au fond de mon cœur brûle toujours. Pour toi, je veux revivre !

©Janedeau