Serge
Le cœur à marée haute
Il y a des jours où j’ai le cœur à marée haute et des soirs où je fais naufrage. Ce n’est pas ton île qui m’accueille. Il y a du sable blond et un lit de fougères entre les grands arbres qui me paraissent immenses. J’ai perdu le cap de l’espoir. Le vent de l’été ruisselle de larmes.
Sous mes pieds, la pluie défait l’abri de ton cœur. Je chancelle dans des parties de rêves où les heures fuient l’amour. L’âme attristée et le cœur brisé, j’ai des automnes qui me font mal. Tu ne sais pas mais je ne suis pas comme les autres, à part toi, je ne cherche personne et ne rejoint personne. Je n’écris que pour toi, mes archives ne te parlent que de mes mots du cœur.
Le silence mêlé aux pleurs des oiseaux, me plonge dans un état lamentable. Les tourments qui m’enchainent habitent ma solitude. Comment retrouver le soleil, c’est l’hiver dans son désarroi qui m’enfonce dans l’embrun de la tristesse.
Je pense à toi voulant entendre les mélodies de ta voix. J’essaie de découvrir les étoiles dans tes yeux que tu as laissé s’imprimer jadis sur les vagues de mon cœur. Où as-tu trouvé cette île qui a pris ton ombre ? Je la cherche dans mes pensées, mais ce soir, je ne la trouve pas. Il fait si noir dans mon désespoir.
Où es-tu, je tâtonne dans les ténèbres, les murs de ma raison., Voulant te voir, je ferme les yeux attendant que ton rêve s’éveille et que tu viennes à moi. Je veux oublier tout ce qui me fait mal. Être pour toi, le seul et l’unique amour qui t’écrit tant de mots d’amour. Comment peux-tu donc rester de marbre à mon appel, mon hypersensible amour que je veux tant revoir ? Tu vis dans mes rêves et je dors avec toi.
©Janedeau
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