mardi 15 avril 2025



Serge
 Tourmente

 Toi qui n’avais jamais connu l’amour, qui cherchait celle qui se démarquerait entre toute. Sans doute croyais-tu qu’elle n’existerait pas. Car les années passaient et ne posaient sur tes rêves que de blanches solitudes.

 Pourtant vint un jour où j’ai croisé ton chemin.  Où la beauté des rivages illuminait l’automne. Le soleil encore chaud défroissait la feuillée fraichement tombée. Ta présence m’apportait un bonheur sans pareil.  Sous ton charme naturel, je suis tombée amoureuse de toi mon hypersensible amour.

 J’ai aimé ta voix, la plus belle du royaume. Et dans tes yeux, tes souries pleins d’étoiles faisant battre en chamade, mon cœur. En ses quelques instants, j’ai su que tu étais mon élu, que tu serais toujours mon inoubliable amour.

 Oh quel acte ai-je donc bien pu commettre pour te perdre ? Mon insécurité et mon imperfection m’ont emporté dans la tourmente. Depuis, chaque jour, j’ai mal. Chaque jour, tu es dans ma pensée. À chaque instant, je prie le Dieu de tout l’univers pour te ramener auprès de moi. Entend-t-il ma douleur ? Voit-il mes larmes taries sur mes joues ? Il y a de tant d’orage dans mon cœur.

 Sans doute suis-je la seule à t’écrire autant de mots d’amour, à te raconter mes rayons d’espoir.  Sans doute suis-je la seule à ne pas abandonner, à continuer de t’attendre depuis déjà quatre ans bientôt.

Tu sais, j’ai gardé toutes tes lettres, les relire me rapproche de toi. J’ai aussi conservé dans ma mémoire ton nom, ton doux souvenir. Le plus beau de tous. Pour tout cela, il faut que je t’aime vraiment pour t’espérer autant, ne crois-tu pas ?

 En ce moment, j’ai des larmes aux yeux, tu me manques tellement. Je voudrais te reconquérir. Mon grand amour, reviens-moi car sans toi, je meure toujours un peu plus chaque jour.

©Janedeau


 

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