Qui suis-je donc
Je suis le vent, la brise qui enchâsse ton image
Je porte ton nom dans mes rêves.
Mon seul désir me fait mal ce soir
Je cherche la musique de ton cœur,
La voie qui me conduira dans tes bras.
Cette voie de la jungle est impénétrable
Que faire, ou aller, les eaux sont noires
Dans les marais je m’enfonce, je me noie
Je touche le fond, il n’y a plus rien
Je suis tourterelle triste, oiseau de passage
Boire, boire, ou plus encore, m’envoler
Dérober cette poudre magique.
Le printemps des amours m’a oublié
Il s’est installé juste à côté, regarde
Tu ne me vois pas, moi non plus.
L’océan a déserté mon lagon bleu
Dans mes yeux, il y a les ténèbres
Et les averses du jour sur mes joues.
Tu m’as connue mon bien-aimé
Bien avant quand le ciel était bleu
Quand ma poésie destinée pour toi
Empruntait des couloirs de champs d’étoiles.
Ses murmures de vagues enfouis
Sous le vacarme des grandes marées
A laissé mon âme se perdre ce soir
Dans la brume des ivresses de la nuit.
Il n’y a que mon ombre éveillée
Veillant sous les pierres des ruisseaux.
Je suis le vent, je suis la brise, le mistral
Dans la feuillée des gites d’oiseaux
Fouettée par les tempêtes d’orage.
Je suis celle qui t’aime et qui t’attends
Je suis la vagabonde, la nomade, l’errante.
Je suis celle qui ne boit que des rêves.
©Janedeau
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