Les brouillards de l’automne
Le temps n’a point de rive où reposer. Il me voit errante au milieu des cendres de la mer. L’abîme profond m’emporte dans son obscur fossé. Je m’y plonge, je m’y enfonce. Voyez, je n'y suis plus.
J’ai tant prié, demandé, supplié, imploré. Mais le Dieu vivant a refusé ma requête et le soleil du jour m’a quittée. Sans doute ne suis-je rien. Il n’y a plus rien devant moi. J’épanche alors ma douleur dans le baume du silence.
Les versants de l’amour effacés par les brouillards de l’automne embrument mon esprit. À petit feu, je quitte ce monde. ©Janedeau
Désespoir
Ô Dieu je ne sais quelle profonde tristesse est dans mon âme mais dans mon cœur, il y a l’idée de la mort.
Je pense à toi mon amour et c’est dans ta coupe jadis que j’ai bu l’ivresse. Dans tes yeux que j’ai gouté une paix profonde. Dans tes bras que j’ai connu le bonheur. Je m’étais fais des milliers de rêves, émerveillée par ta présence. Être près de toi a été le plus beau moment de ma vie.
Mais qu’ai-je dont fait pour que tu te détournes du calice de mes lèvres ? Tu as choisi d’autres ciels, d’autres horizons. Et moi je n’ai eu que seul choix, l’enfer. L’enfer me fait mal et me brûle. Pourquoi m'as-tu quittée ? Je ne comprends pas. Dis moi mon amour, qu'ai-je de moins que les autres ? Il y a dans mon coeur une faible petite lueur, celle que tu me reviennes.
Je voudrais être avec toi, être ton amour, ta compagne, ta femme. Me pardonneras-tu de t'aimer autant ?
Je suis seule dans ce monde sans amour. J’ai coupé tous mes contacts sauf celui de mes filles qui me téléphonent toujours. Je n’ai envie de rien et ne vais nulle part. Je n’ai plus la foi, il n’y a pas de Dieu. sinon il m'a oubliée. ©Janedeau
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