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Serge
Rose jaune
Je voudrais être, pour toi, la plus belle des femmes mais je ne suis qu’une fleur des prairies. Une rose jaune, bouton d’or. Le soleil dans son encrier, a trempé son encre pour me peindre. Dans les prés, je m’abreuve des nectars du ruisseau quand germe la pluie.
Mon amour, quand tu pars en balade, me remarques-tu parmi les roses, les violettes et les orchidées ? Entends-tu mon cœur qui t’appelle jusque dans la nuit, remplit de ton souvenir, il déborde dans mes songes éveillés. Me cherches-tu dès l’aube au crépuscule ?
Ton absence frissonne dans ma solitude et m’entraine au seuil d’un abîme désertique. Mais le vent dans les champs me berce, me tendant la main. Il met sous mes doigts des mots d’amour pour toi.
Est-ce que tu les lis ? T’attardes-tu au creux de mes ivresse ? La tendresse de ton cœur plonge-t-elle dans la profondeur de mon âme ? Dis-moi, luttes-tu contre ce courant amoureux ?
Réveilleras-tu ton cœur à l’amour pour moi ? Dis-moi, m’aimes-tu? M’aimeras-tu encore dans dix mille ans ? Je suis juste à côté de toi, petite fleur sauvage des champs, sans attrait, viendras-tu cueillir mon cœur qui n’attend que toi. ©Janedeau
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Magnifique
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