De l’aurore au couchant du soir
À l’horizon de ta rivière bleue, des rumeurs de vagues cherchent ta voix. Ne te voyant plus, elles soupirent s’enfonçant dans les abîmes profonds. Ton image au fond de mon cœur se sauve.
L’âme brûlante, je prie les coursiers du soleil de rayonner sur ton front et de t’apporter sur les penchants des routes, des ondées de bonheur. Peut-être qu’un jour, ta voix m’appellera sous les grands bouleaux blancs cachés au fond de la vallée.
Épars, les rosiers sauvages dégageant d’exquis parfums cherchent ton souffle dans le vent qui te retrouve et me parle de toi. Le chant mélodieux des cygnes dans l’ombrage d’un ruisseau éveille ma pensée dans ton errance.
De l’aurore au couchant du soir, mon regard se promène sur l’étendue azuré pensant te retrouver au bleu de mes rêveries. Mais le soleil fuyant éclaire un monde d’étoiles dans une autre sphère.
Éternité et néant m’apporte ton amour sur le calice des roses qui m’abreuve de chimères. Perdue et troublée, je longe la passerelle qui me conduit à ton palais. Dans le zéphyr qui frémit, mon âme soupire dans l’attente de tes bras qui me serreraient forts contre toi.
Mon cœur gémit en ta longue absence laissant les heures sombrer dans l’oubli. J’abandonne alors mon âme errante à s’enivrer dans la volupté de ton amour.
Quand comprendras-tu que sans toi, je meurs un peu plus chaque jour ? Ne m’aimes-tu pas plus que rien qu’un peu ? Au moins, dis le moi.
©Janedeau
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