mercredi 23 juillet 2025

Rose jaune

 

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Serge

Rose jaune

Je voudrais être, pour toi, la plus belle des femmes mais je ne suis qu’une fleur des prairies. Une rose jaune, bouton d’or. Le soleil dans son encrier, a trempé son encre pour me peindre. Dans les prés, je m’abreuve des nectars du ruisseau quand germe la pluie.

 Mon amour, quand tu pars en balade, me remarques-tu parmi les roses, les violettes et les orchidées ? Entends-tu mon cœur qui t’appelle jusque dans la nuit, remplit de ton souvenir, il déborde dans mes songes éveillés. Me cherches-tu dès l’aube au crépuscule ?

 Ton absence frissonne dans ma solitude et m’entraine au seuil d’un abîme désertique. Mais le vent dans les champs me berce, me tendant la main. Il met sous mes doigts des mots d’amour pour toi.

 Est-ce que tu les lis ? T’attardes-tu au creux de mes ivresse ? La tendresse de ton cœur plonge-t-elle dans la profondeur de mon âme ? Dis-moi, luttes-tu contre ce courant amoureux ?

 Réveilleras-tu ton cœur à l’amour pour moi ?  Dis-moi, m’aimes-tu? M’aimeras-tu encore dans dix mille ans ? Je suis juste à côté de toi, petite fleur sauvage des champs, sans attrait, viendras-tu cueillir mon cœur qui n’attend que toi.                                                                                                          ©Janedeau


lundi 21 juillet 2025

Abscence


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Serge

Absence

Reviens, reviens mon bien-aimé, comme un jour de pluie sans soleil, mon cœur se noie dans l’inondation des tourments. Tant de distance entre nos âmes que ton souvenir erre dans les brumes des vallées nostalgiques.

 Les années passées me ramènent ta voix dans les murmures du grand fleuve et l’image d’un petit garçon fier de ses prises pêchées à la ligne. Ta voix, dans le récit de tes voyages me captive encore et m’emporte dans la douceur de ce magnifique instant où tu m’avais donné ton cœur.

 Mon amour, en ce jour, j’ai le mal de toi. J’attends que le soleil me plonge dans ta rêverie. Puisse qu’il dort sur ton épaule, qu’il vienne aussi m’imprégner de ta chaleur. Qu’il rallume ma flamme dans l’amour secret de ton cœur.

 Comment t’apprivoisé à nouveau fils du vent, ma tourterelle bien-aimée ? Comment te décrire la beauté enfouie dans l’abîme des sentiments amoureux ?  Comment ouvrir ton cœur au front d’un bonheur perdu ? Viens, viens me secourir en ce jour d’azur de ciel gris.

 Ton absence au puits de ma détresse aujourd’hui ne boit que les rêves d’hier. Viens, ô reviens dans mon jardin que fleurisse mon âme. Qu’au calice de mes lèvres, tu t'abreuves de baisers éternels.                                                  ©Janedeau


dimanche 20 juillet 2025

Reviens dans mon antre



Serge

Reviens dans mon antre

Là-bas dans les bois où dort le silence, ma pensée s’éveille à ton souvenir. Tout est calme, les grands chênes penchent leurs branches où dorment les ombres entremêlées. Le petit ruisseau entre les pierres parées de soyeuses verdures se glisse furtivement le long d’un sentier qui me conduit jusqu’à ta rivière bleue.

 À l’abri des regards, rêve mon âme. Où as-tu donc laissé folâtrer ton ombre que je cherche dans la mêlée des galets ? Le vent brode une harmonieuse brise d’été.  Voilà que mon souffle se perd dans ton désir. Est-ce que tu m’aimes mon amour ? Le soleil se promène avec ton cœur. Je vois ton visage plein d’étoiles dans les yeux.

 Les arbres à fruits balancent leurs ramiers où voltigent et se posent pigeons et tourterelles. Leur chant est une mélodieuse musique que tu as composé car tu es ma tourterelle bien-aimée. C’est pour toi que j’écris. Pour toi que j’embrasse le vent qui se pose sur tes lèvres.

 Comment peux-tu passer à côté de mon profond sentiment d’amour qui te dépose chaque jour un message langoureux ? Vois c’est mon âme qui te parle d’amour. Reviens dans l’antre de mon cœur cueillir mes je t’aime. Reviens sur le front d’un nuage gonflé de songes car ma pensée ne tourne qu’au manège de ton nom.                                                                                                 ©Janedeau