jeudi 2 janvier 2025

Billet doux


Serge

En fermant les yeux

En fermant les yeux, j’attends que tu déposes à mes pieds cette terre paradisiaque dont nous parle le Dieu très haut de tout l’univers. J’attends la chaleur de tes lèvres pour renaître de mes cendres. Il y a des milliers de roses au jardin de tes baisers, ta passion m’étreint comme un soleil d’été qui m’enivre. Je bois dans tes regards la rosée des matins perdus.

Tout me revient en mémoire quand je couche ta pensée dans le nid de me rêves. Ton ombre au pays des soleils levants prend ma main m’emportant sous le bal des oiseaux. Vois, mon chant du cœur t’appelle dans les méandres des horizons. C’est mon amour pour toi qui peint la tendresse de tes jours.

 Aimez-moi encore mon grand amour que cessent les avalanches de pluie sur mes joues. Récitez-moi les refrains enivrant du printemps mariés à l’automne. Faite de mes rêves, des réalités.  Que la griserie de nos deux cœurs enchâssés prennent les chemins d'un amour éternel

©Janedeau

 

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Billet doux

Serge

 

Au port de ma nuit

L’aube fanée a quitté le port de ma nuit m’habillant des reflets du soleil. Dans ma tête, l’ouverture de l’écrin des rêves m’a montré cette ile aux quatre vents où tu habites. Dans tes bras, les cieux étoilés teintés d’or colorent de bleu à nouveau mon cœur. Tu déverses sur ma vie, ta pensée et me nourrit d’espoir. Ta voix que j’aime répand l’amour au bout de mes doigts et c’est sur le chemin des mots que j’étends des rouleaux de vagues qui fleurissent et parfument ton nom.

Je t’aime encore, toujours plus que hier, Vois et écoute ce doux vent des iles qui t’amène l’été dans l’ivresse de mes yeux J’ai pour toi toutes les saisons nichées sur la cime des étoiles. Ta voix restée en ma mémoire, illumine mon âme.

 Ses trois dernières années perdues au fond des souvenirs me voient revivent pleinement dans l’oasis de ta pensée. Tu es le veilleur de mes nuits, la citadelle où je m’abrite. Tu es celui que j’aime et que j’attends toujours au port de mes nuits. 

©Janedeau


 


 

Poésie


 Serge

 

Qui suis-je donc

  

Je suis le vent, la brise qui enchâsse ton image

Je porte ton nom dans mes rêves.

Mon seul désir me fait mal ce soir

Je cherche la musique de ton cœur,

La voie qui me conduira dans tes bras.

Cette voie de la jungle est impénétrable

 

Que faire, ou aller, les eaux sont noires

Dans les marais je m’enfonce, je me noie

Je touche le fond, il n’y a plus rien

Je suis tourterelle triste, oiseau de passage

Boire, boire, ou plus encore, m’envoler

Dérober cette poudre magique.

 

 Le printemps des amours m’a oublié

 Il s’est installé juste à côté, regarde

 Tu ne me vois pas, moi non plus.

 L’océan a déserté mon lagon bleu

 Dans mes yeux, il y a les ténèbres

 Et les averses du jour sur mes joues.

 

Tu m’as connue mon bien-aimé

Bien avant quand le ciel était bleu

Quand ma poésie destinée pour toi

Empruntait des couloirs de champs d’étoiles.

 Ses murmures de vagues enfouis

 Sous le vacarme des grandes marées

 A laissé mon âme se perdre ce soir

Dans la brume des ivresses de la nuit.

 Il n’y a que mon ombre éveillée

 Veillant sous les pierres des ruisseaux.

 

Je suis le vent, je suis la brise, le mistral

Dans la feuillée des gites d’oiseaux

Fouettée par les tempêtes d’orage.

Je suis celle qui t’aime et qui t’attends

Je suis la vagabonde, la nomade, l’errante.

Je suis celle qui ne boit que des rêves.

©Janedeau


 

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Billet doux


 
Serge
 

Celui que j’aime

Celui que j’aime porte la beauté des jours

Il souffle en mon cœur un intense amour.

Je me rappelle ses yeux remplis d’étoiles

Et sa voix, belle, dans les râles du vent

Qui me fredonne des échos de désir.

 

Dans les saisons de ses yeux, j’habite

L’été au fond de mon cœur a fait son nid

Les oiseaux blancs de ma tête roucoulent

Pour tes nuits, de purs chants d’ivresse.

 Je t’appelle mon hypersensible amour.

 

N’entends-tu pas le tumulte des ruisseaux ?

Mon rêve éprit de ton ombre te cherche.

Ô viendras-tu t’endormir dans ma main,

Dans les champs des violettes et des roses

Où dodelinent tous mes espoirs de te revoir.

©Janedeau