mardi 17 décembre 2024

Poésie 2

 

Serge

 

Les échos de ma douleur

 

L’écho de ma douleur résonne sur les murs du temps

Et je n’ai que ta voix pour m’abriter dans les rêveries

Je m’habille d’espoir pour te retrouver au printemps

Et revoir un beau ciel d’été au fond de tes yeux gris.

 

Un monde d’étoiles tisse des milliers de passerelles

Entre nos deux ombres enlacés, le cœur amoureux.

Je t’attends à la lisière de ce doux rêve qui étincelle

De milliards de soleils naissant attendant tes aveux.

 

Les jours passent au gré des vagues qui se noient

Dans l’amertume qui colore la mer de mes yeux

Et je n’ai que l’océan susurrant l’écho de ta voix

Pour enfouir ma peine dans ce doux rêve de toi  

 

Le cri de ma douleur dérange les chants d’oiseaux

Qui déposent le vent dans les ténèbres de la nuit.

Je n’entends que les échos repliés dans les mots

Qui te disent "je t’aime" oh ma douce rêverie.

©Janedeau

 


 

Poésie 3

 Serge

 

 

Tu es mon rayon de lumière

 

Quand je t’ai vu, les yeux dans tes yeux

Une lumière bleue venue des cieux

A réécrit la page de notre amour.

Ô voit toutes les étoiles mon amour

 

Souviens-toi, le temps s’était arrêté

C’était par un après-midi d’automne

Que mon cœur enivré s’était levé

Comme le chant ailé qui résonne

 

J’ai tout oublié l’espace d’un temps

À tout ce qui n’était pas nous deux.

Le rêve retrouvé au nid du printemps

Nous a fait de nouveau amoureux.

 

Je t’aime encore comme au premier jour

De l’automne qui a écrit notre histoire.

Le soleil dans mes yeux suit ton cours

Et je n’attends que toi, que de te revoir.

 

Dans mon âme, le soleil qui te parle

Mets dans mon cœur l’été embrasé.

Tu es mon rayon de lumière, ce fanal

Qui éclaire ta voie et ta majesté

 

Les jours habillés de silence et d’attente

Colorent la brume de ton absence.

Je noie dans l’ivresse mes désirs de toi

Attendant que Dieu te donne à moi.

©Janedeau


 

Poésie 4

Serge
 


Le temps fuit avec mon amour

 

L’automne dans son avancée, suit le chemin des larmes

Et ton cœur recouvert de ciel gris se pare d’absence.

L’âme perdu, je puise dans les rêves un peu de toi.

Je ne retrouve plus les espoirs qui me faisaient vivre.

 

Sur le chemin des regrets, je cherche encore ton ombre.

Il n’y a plus que désert et oasis tarie, j’ai du sable aux yeux.

Je ne vois plus rien, la tristesse est mon lot quotidien

Ta tendresse ne soulève plus que torrent de larmes.

 

Vois, le temps des amours me fuit comme au printemps.

Aux bals des oiseaux, j’erre seule, avec ma nostalgie

J’avais pourtant si fort prié, supplier, implorer Dieu

D’ouvrir ton cœur à la moisson de nos deux âmes.

 

Désormais le vent qui passe souffle sur mes désirs.

Et tu n’entends pas pleurer mon cœur déchiré.

Le remous des vagues, raconte mes naufrages.

Et dans les bleus de ma nuit, je ne peux t’oublier.

©Janedeau