Serge
À toi pour toujours
Ce soir, je t’écris ses rafales de mots nostalgiques qui me font sombrer dans les abîmes du souvenir. C’est l’hiver dans mon cœur, regarde les vents furieux agitent mes pensées. L’espoir m’a quitté, sans doute, passager, attendant que mon âme reprenne vie.
Dans les corridors du néant, je cherche ton visage, ta voix lointaine se perd dans les méandres des villages. Où t’es-tu caché ? Le soleil perdu dans l’horizon enneigé verse ses larmes gelées. Je ferme les yeux pour te rêver.
Je vois tes sourires sous la prunelle de ton regard. Tes lèvres m'appellent. Éveillée, je courre vers toi escaladant les sommets de la montage qui abritent ton ombre. Je te rejoins sous l’ivresse palpitante de l’été que tu as fais naître en moi. Comme est doux sur les roseaux, le chant des tourterelles.
Je pense à toi, mon hypersensible amour qui a gouté à la soif de mes nuits. Maintenant je ne veux plus m’endormir de peur de perdre ton rêve. Dans la chaumière de la lune, tu me serres dans tes bras et l’aube d’un automne rougi sous nos élans passionnés.
Comme je t’aime mon tendre amour, tu es encore celui que j’attends. Comprendras-tu un jour combien pleurent les ruisseaux qui se nourrissent de mes larmes qui se taisent ? Le silence cri vers toi, je sais que tu ne peux l’ignorer. Ouvre-moi ton cœur que l’été en notre ivresse sommeille pour toujours.
©Janedeau